27 décembre 2014
Noir, blanc et rouge
Noire la cape sur ma large épaule,
Sombre est le rideau de mes noirs cheveux
Qui cache à la vue l'eclat de mes yeux
Au mortel saigné tout à mon contrôle.
Lune à demi noire éclaire de blanc
Les traits fins et droits du visage pâle
Que je vois, reflet, démon enivrant
Dans les yeux hagards de ma proie royale.
Rouges sont mes crocs tachés du soupir
Du sang du funeste, de larmes de veines.
Je vole la vie en buvant sans haine
Assumant mon qui, Dieu ! mon moi : vampire